7 класс / Французский язык / Кулигина / Оглавление / Unité 7 Leçon 1
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a) Je lis le récit et je dis pourquoi la réponse de Désiré Wasselin attire l'attention de la classe.
LA LEÇON DE CALCUL
La leçon a commencé par une leçon de calcul, science dont je n’avais pas le goût, mais le respect, car maman y faisait chaque jour des invocations soucieuses. Nous devions étudier la division à un chiffre. Les élèves répondaient à tour de rôle. Le tour de mon ami Désiré Wasselin est venu. Il a croisé les bras (comme tous les élèves), a froncé les sourcils et a commencé: «En trente-sept combien de fois sept…». Il parlait lentement, avec peine, sa grosse tête inclinée de côté, l’air lointain, abandonné. Il était fort en retard dans ses études et le plus âgé de la classe. Il a choisi pour exemple les cerises et a continué à parler avec sa voix chantante: «…Cela signifie que mes camarades recevront chacun cinq cerises et qu’il ne m’en restera que deux». Toute la classe a dressé l’oreille. La phrase normale était: «Il m’en restera deux». Un silence a eu lieu et Désiré a poursuivi d’une voix funèbre: «Mais ça m’est égal». M. Joliclerc levait les bras au ciel. Il renversait la tête en arrière, avec un air d’embarras comique. Il a dit: «Toujours martyr, alors mon pauvre Wasselin? Allons, assieds-toi. Tu auras quand même une bonne note». Et Désiré s’est rassis, l’air sombre.
D’après Georges Duhamel, Le Notaire du Havre
b) Je relis ce texte et je réponds aux questions.
1. Que pensez-vous de la phrase de Désiré: «Il ne m’en restera que deux». A-t-elle du sens? 2. Pourquoi toute la classe dresse-t-elle oreille? 3. Qu’est-ce qu’une «voix funèbre»? Pourquoi Désiré parle-t-il sur ce ton? 4. Comment le maître réagit-il? Se moque-t-il méchamment de Désiré? 5. Pourquoi lui dit-il: «Tu auras quand même une bonne note»?