9 класс / Французский язык / Кулигина / Оглавление / Leçon 1

Lisez une page du journal d'Anne et faites le test de compréhension, après avoir choisi un des titres au récit d'Anne.

Vendredi 15 juin, 10 heures du soir

Je relis ce que j’ai écrit hier: ma robe est si belle… Hélas!
Je n’ai pas envie d’écrire, mais je le fais quand même parce que je ne veux pas m’endormir.
Après déjeuner, cours de sciences naturelles. M. Dauray a intercepté un billet de cette gourde de Christine, à moi adressé, l’a lu et m’a fixée avec un froid sourire énigmatique. Je saute sur Christine à la sortie: «Qu’est-ce que tu avais de si pressé à me dire?»
Ce qu'il y avait de si pressé, écrit en toutes lettres dans son billet, était: «Combien fais-tu de tours de hanches?»
J'ai failli m’évanouir. Moi, qui trouve M. Dauray formidable, me voilà toujours coulée dans son esprit. Il pensera que je passe mes jours, centimètre en main, à me comparer à Brigitte Bardot. Tel était le début de cette funeste journee.
En sortant du lycée, on court vers la piscine. De loin, nous apercevons une petite foule devant la porte. Nous distinguons Serge, grandpère et Mireille qui arrivent juste.
— Qu’est-ce qu’il y a?
— La clé a disparu. On ne peut pas entrer.
Au début, Serge gardait la clé, mais quand il était en retard, ça obligeait à l’attendre en trépignant. Il a donc consenti à la laisser dans la troisième craquelure.
— Tu n’as pas trompé de cachette?
Serge haussa les épaules.
Avec tout ça, le temps passait et on ne répétait pas.
Soudain, Laurent, que nul n’avait vu disparaître, surgit, essoufflé, brandissant une clé.
— On a trouvé ça, ce matin, près des poubelles, chez nous. On ne pouvait pas savoir.
C’était bien notre clé. Serge plonge fébrilement la clé dans le trou de la serrure, ouvre. Nous nous précipitons à l’intérieur, quelqu’un tourne le commutateur, nous disons: «Zut! Il y a une panne!», nous grimpons l’escalier et dans le crépuscule grisâtre de la piscine, le désastre nous apparaît dans toute son horreur. Les rideaux des loges ont été arrachés et jetés en boule par terre, les murs sont couverts de gribouillis tracés à la peinture rouge, des fils électriques traînent sur le sol. Soudain, je pousse un cri, et Christine, télépathiquement, crie en même temps: «Les costumes!»
Nous volons vers notre loge. On bute dans un tas d’oripeaux. Je ramasse un chiffon tout déchiré, tout plein de marques noires — un morceau de ma robe. Christine éclate en sanglots en pressant sur son cœur des débris de satin rose.
Jamais je ne me suis sentie si aplatie. Ce qui me remplit d’horreur, c’est la méchanceté gratuite de ceux qui ont ravagé le club.

Madeleine Gilard, «Anne et le mini-club»

Les titres à choisir:

◦ Jamais Anne n'a été si écrasée
◦ La répétition n'aura pas lieu ce jour-là
◦ Le désastre
◦ Une mauvaise journée

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